La voie de Jean-François Perry est désormais tracée et la transmission peut commencer. Il obtient, en parallèle, son diplôme National Supérieur d’expression Plastique dont l’œuvre de fin d’étude (5 ans) n’est autre qu’une exposition complète d’une vingtaine d’oeuvres (vidéos, dessins, …), et parmi elles, un triptyque de vitraux au message engagé à l’image de ce jeune artiste. Il enrichit son expérience à la Maison du Vitrail (Paris XV) et dans d’autres ateliers, notamment de restauration de monuments historiques.
Mais c’est dans celui de Charles Carrère, qu’il a partagé jusqu’à la mort de ce dernier en 2021, que le talent de Jean-François s’est déployé. Le respect mutuel , leur passion commune, et ce, malgré des bouderies mémorables ; « il avait un caractère bien trempé, moi aussi ! », leur a permis un travail artistique des plus réussis.
Si la restauration de vitraux lui plait, c’est la création, en particulier d’œuvres contemporaines, qui passionne Jean-François. Comme chaque maitre verrier qui se respecte, il glisse dans ses vitraux un message caché, une lecture supplémentaire, une signature qui peut prendre, par exemple, la forme d’un personnage de « pop culture » dans un vitrail d’église (à vous de chercher lequel dans ses œuvres !).